Aujourd’hui c’est la fête des invisibilisés.
Je parle des papas du monde entier.
Je parle de ce jour qu’on sous-estime,
Je parle de ce rôle qu’on mésestime.
Être père n’est pas un exploit,
Mais c’est bien une affaire de courage,
Être père c’est surtout un choix,
Qui vaut bien cet hommage.
Alors bonne fête à tous ceux qui ont le grand honneur d’être appelés « papa ».
Bonne fête à vous qui ne renoncez pas,
Bonne fête à vous qui demeurez solides,
Malgré vos propres cicatrices,
À vous qui aimez sans compter,
À vous qui savez protéger.
Bonne fête à ceux qui se lèvent la nuit,
Pour une couche ou un biberon,
Bonne fête à tous ces hommes qui triment,
Pour offrir un bel horizon,
À leur bout de chou, à leur prunelle,
Être une bonne figure paternelle,
Je parle de ceux qui savent allier
Amour et responsabilités.
Je parle de rire et de câlins,
Qui savent panser tous les chagrins,
Je parle d’amour au-delà du sang,
Père d’adoption, de substitution.
À ceux qui ont connu la douleur de perdre un enfant,
À ceux qui ne peuvent pas les voir tout le temps,
À ceux qui gèrent tous seuls, mi papa, mi maman
À ceux qui sont toujours présents.
À ceux qui savent qu’ils ont déconné
Et qui font tout pour se rattraper,
À ceux qui règnent depuis les cieux,
Partis trop tôt, souvenirs précieux,
Bonne fête à vous les vrais papa,
Merci d’être vous, merci d’être là.
Texte : Nèl Tinta-Négra – Tous droits réservés.
Photo : Mieke Campbell